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Journal d'un Bourgeois de Paris - index
chap.506

Item, en celui temps tenoient les Arminalx les champs, qui tout destruisoient, si y furent commis Angloys environ huit mille. Mais quant ce vint au jour que les Angloys trouvèrent les Arminalx, ilz n'estoient pas plus de six mil, et les Arminalx estoient X mil. Si coururent sus aux Angloys moult asprement et les Angloys ne les refusèrent mie ; là ot grant desconfiture d'un lez et d'autre, mais en la fin ne le porent les Angloys souffrir, car les Arminalx, qui plus estoient de la moitié que n'estoient les Angloys, les encloyrent de toutes pars. Là furent Angloys desconfis, et furent bien, comme on disoit, trouvez mors des Angloys IIIIm ou plus, des autres ne sot on le nombre à Paris (1).

                                                         

  Item. —En ce temps les Armagnacs tenaient les champs, et y détruisaient tout. Environ huit mille Anglais furent commis entre eux, mais quand vint le jour que les Anglais rencontrèrent les Armagnacs ils n'étaient pas plus de six mille et les Armagnacs étaient dix mille. Aussi coururent-ils sus aux Anglais très âprement, et les Anglais ne refusèrent pas le combat. Il y eut de part et d'autre grand carnage ; mais à la fin les Anglais ne purent soutenir plus longtemps les coups des Armagnacs, qui étaient plus du double des Anglais et les enveloppèrent de toutes parts. Les Anglais furent défaits, et, à ce qu'on disait, il y eut bien quatre mille morts et plus. On ne sait pas à Paris le nombre des morts parmi leurs ennemis. 

                                           
      


Source : Texte original et notes d'érudition : "Journal d'un bourgeois de Paris" - Alexandre Tuetey - 1881.
Mise en Français plus moderne : J.B.J. Ayroles, "la vraie Jeanne d'Arc", t.III, p.513 à 530.


Notes (A. Tuetey) :
1 Notre chroniqueur fait allusion à la victoire de Patay remportée par la Pucelle le 18 juin 1429, où les Anglais perdirent plus de 2000 des leurs restés sur le champ de bataille, sans compter les prisonniers, au nombre desquels se trouvèrent leurs principaux chefs, tels que Talbot, Scales. Dans ses Chroniques d'Engleterre, Wavrin évalue la force numérique de l'armée française à 12 ou 13.000 hommes, mais ce calcul est empreint d'exagération.



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