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Chronique d'Enguerrand de Monstrelet - index
L.II-96 - Comment les François vinrent devant la ville de Compiengne, où ilz levèrent le siège des Bourguignons.

tem, après que le conte de Hontiton et messire Jehan de Luxembourg eurent par grand espace de temps et à grand labeur continué leur siège devant la ville de Compiengne, et moult abstraint de famine les asségiés, par le moyen des bastilles et approches qu'ilz avoient faites autour d'icelle ville, et qu'ilz espéraient en assez brief terme avoir la fin et conclusion de leur entreprinse et ladicte ville réduire en leur obéyssance, le mardi devant le jour de la Toussains (1), les François, en nombre de quatre mille combatans ou environ, desquelz estoient les principaulx le mareschal de Boussac, le conte de Vendosme, rnessire Jaques de Chabennes, Pothon de Sainte-Treille, messire Rigault de Fontaines, messire Loys de Waucourt, Alain Giron et pluiseurs autres vaillans capitaines, qui par pluiseurs fois avoient esté moult instamment requis de Guillaume de Flavy et des aultres asségiés en ladicte ville de Compiengne de leur baillier souscours, vindrent logier tous ensamble, ou au moins la plus grand partie, en la ville de Verbrie, à tout foison de vivres, et grand nombre de paysans, qui avoient pluiseurs instrumens, est assavoir cuignières, soioires, louches, sarpes, hauwiaux et autres pareulx ostieux, pour refaire et réparer les chemins parmy forestz et autres lieux que les asségans avoient empeschez en pluiseurs parties, tant de gros bois qu'ilz avoient fait abatre et traverser èsdiz chemins, comme de fossés qu'ilz avoient fait faire, et autres empeschemens. Laquelle assamblée et logis sceurent assez brief yceulx asségans. Et pour tant, grand partie des chiefz de guerre et des plus notables se mirent ensamble à conseil pour avoir advis l'un avec l'autre, sçavoir se il seroit bon qu'ilz alassent au devant de leurs ennemis pour les combatre, ou se ilz les attenderoient à leur siège. Laquelle besongne mise en conseil, fut de pluiseurs combatue, et vouloient les aulcuns qu'on les alast combatre devant qu'ilz venissent plus avant, et les aultres pour pluiseurs raisons, disoient qu'il valoit mieulx les atendre, et luy fortifier et aprester pour les recepvoir; disant oultre, que, se ilz laissoient leur siège pour aler vers les François, et leurs bastilles mal garnies, et lors les assegiés qui estoient à grand destresce, désirans d'estre délivrés du grand dangier où ils estoient, pouroient moult grever lesdictes bastilles, ou à tout le mains, s'en pouroient aler et eulx mettre à sauveté là où ilz pourraient le mieulx. Et pour tant, retourna ce conseil, de la plus grand partie (2). Si conclurent tous ensamble d'un commun accord, d'atendre toutes adventures, et de y résister de tout leur povoir. Si firent leurs ordonnances telles qu'il s'ensuit.

  Il est assavoir que lendemain très matin, qu'il estoit le mercredi, le conte de Hontiton, à tout ses Anglois, passeroit l'eaue vers le nuef pont et venroit vers Royaulieu pour lui mettre en bataille, avec messire Jehan de Luxembourg, et lairoit en l'abbaye de Venette (3), qui estoit forte, la plus grand partie de leurs gens, chevaulx et bagages, avec aulcuns de leurs gens qui seroient commis pour le garder et aussi pour garder le pont.

  Item, fut ordonné que tous les chars, charrettes, chevaulx, macaux, vivres et autres telles besongnes, seroient mis et retrais en ladicte abbaye de Royaulieu. A laquelle garde fut commis messire Phelippe de Fosseux et le seigneur de Cohem.

  Item, fut ordonné que messire Jaque de Brimeu, à tout trois cens combatans ou environ, demoureroient en leur bastille, et leur fut promis par les seigneurs, que se on les aloit assaillir et ilz avotent à faire, on les iroit secourir sans point de faulte, à certain signe qui fut dénommé, lequel ilz debvoient faire s'il leur sourdoit nécessité.

  Item, fut ordonné que la grande bastille qui estoit da lez le pont vers Marigni (4), se entretenroit, et pareillement feroient les deux aultres qui estoient sur l'eaue, au lès vers Claroy.

  Après lesquelles ordonnances, tous les seigneurs se retrayrent chascun en son logis, et admonestèrent et induirait, chascun endroit soy, leurs gens, de eulx préparer pour lendemain attendre leurs ennemis. Et avec ce, fut ordonné à faire bon guet en plusieurs lieux où il appartenoit, tant de pied comme de cheval.

  Et lendemain, selon les ordonnances dessusdictes, le dessusdit conte de Hontiton passa l'eaue, à tout sa puissance, qui povoit estre d'environ six cens combatans, et se ala mettre en bataille, avec messire Jehan de Luxembourg, entre Royaulieu et la forest, au lez où ilz pensoient que leurs ennemis deussent venir. Et les aultres, tant desdites bastilles comme de ceulx qui debvoient garder les dessusdiz logis, se mirent chascun en bonne ordonnance pour deffendre ce à quoy ilz estoient commis.

  Eu après, à ce mesme mercredi, les François qui estoient logiés à Verbrie comme dit est, se mirent dès le point du jour à plains champs, et fut ordonné par le mareschal de Boussacet les aultres capitaines, qu'ilz yroient, environ cent combatans, vers le lez de Choisy, à tout aulcuns vivres devant eulx, pour mettre dedens Compiengne et pour resjoyr lesdiz asségiés, et eulx faire hastivement saillir à rencontre d'eulx et assaillir la grand bastille. Et d'aultre part fut commis Pothon de Sainte-Treille, à tout de deux à trois cens combatans ou environ, à aler, par le grand chemin de Pierrefons, devers ladicte bastille. Et ledit mareschal, le conte de Vendosme et les aultres capitaines, à tout leurs gens, s'en alèrent passer entre la rivière d'Oise et la forest, et se mirent en bataille dans ladicte forest à l'encontre de leurs ennemis, environ à ung trait et demi d'arc près l'un l'autre. Si se tenoient lesdiz François à cheval pour la plus grande partie, réservé aucuns guisarmiers et autres menus gens. Et les Anglois et Bourguignons estoient tous à pied, se non aucuns en petit nombre qui avoient esté ordonnés à estre a cheval. Et alors, de la partie dudit de Luxembourg furent fais aucuns nouveaux chevaliers, est assavoir Drieu, seigneur de Humières, Ferry de Mailly, Laigle de Saint Gille, de Saucourt, et aulcuns aultres. Avec lequel de Luxembourg estoit messire Hue de Lannoy, seigneur de Santes, le seigneur de Saveuses, messire Daviot de Poix, messire Jehan de Fosseux et pluiseurs autres nobles hommes, dont la plus grand partie avoient grand désir d'assambler à bataille contre leurs ennemis, ce que bonnement ne povoient faire pour ce que, comme dit est, ilz estoient de pied et leurs ennemis de cheval, et si leur convenoit avoir regard de souscourir leurs logis et la grand bastille, se besoing en estoit. Nientmains, il y eut pluiseurs escarmuches le jour. A l'une desquelles fut rebouté le conte de Vendosme. Toutefois, d'un costé ne d'aultre n'y eut point grand dommage. Mais entre les aultres ung vaillant homme d'armes nommé..... (5), qui estoit au mareschal de Boussac, ala férir dedens les archiers Picars, pensant que ses compaignons le deussent souscourir et suivir ; ce que point ne firent, et pour ce, fut tantost, d'yceulx archiers tiré jus de son cheval et mis à mort cruelle. Et entretant, les dessusdiz François qui avoient esté ordonnés à aler devers Choisy, noncièrent aux asségiés tout l'estat et ordonnance dessusdicte. Lesquelx, sans délay, en ferveur de hardiesce et de grand voulenté, désirant sur toute riens eulx venger de leurs ennemis qui tant de paine et de mésaise leur avoient fait souffrir, saillirent en grand nombre hors de leur ville, à tout eschielles et habillemens de guerre, et de grand courage alèrent assaillir la grand bastille où estoit messire Jaque de Brimeu, mareschal, le seigneur de Créqui et les aultres, qui très viguereusement se deffendirent, et de fait les reboutèrent bien arrière de leurdicte bastille. Mais assez brief, revindrent nouvelles gens d'ycelle ville de Compiengne, qui de rechief alèrent avec les aultres recommencer nouvel assault, lequel dura assez longuement. Mais, comme ilz avoient esté devant, furent pour la seconde fois reboutés hors des fossés, qui estoient moult petit et peu advantageus, et avec ce estoit ladicte bastille très petitement emparée et mise à deffence. Et adonc, Pothon de Sainte-Treille, à tout les gens qu'il conduisent, vint yssir de la forest, et par emprès le grand chemin de Pierrefons, s'en ala joindre avec les aultres François de la ville, et là tantost, ensamble, alèrent assaillir moult durement ycelle bas tille. Auquel assault estoit Guillaume de Flavy, qui en grand diligence et fier hardement conduisoit et induisoit ses gens de faire tout debvoir. Avec lequel aussi estoient hommes et femmes, qui sans eulx espargnier, grandement et vaillamment en tous périlz se adventuroient à eulx grever leurs adversaires. Lesquelz, comme dit est dessus, se deffendirent très vaillamment et par longue espace. Mais finablement yceulx François firent si bon debvoir, que ladicte grande bastille fut prinse par vive force d'armes malgré les deffendans, et sans remède furent mis à mort dedens ycelle huit vingts hommes d'armes. Desquelz estoient les principaulx, le seigneur de Lignières, chevalier, Archembaut de Brimeu, Guillaume de Poily, Druot de Souys, Lyonel de Conteville, et pluiseurs autres gentilz hommes, et les aultres furent tous prins, et prestement menés devant Compiengne, est assavoir le dessusdit Jaque de Brimeu, mareschal de l'ost, le seigneur de Créqui, messire Florimont de Brimeu, messire Waleran de Beauval, Ernoul de Créqui, Colart de Béthencourt, seigneur de Rolepot, Renauld de Sains, Théri de Mazinghien, Laygle de Rotheflay, le bastard de Renty, et aulcuns aultres nobles hommes, lesquelz depuis, parmy paiant grans finances, furent délivrés.

 

  Durant lequel assault, messire Jehan de Luxembourg, qui aux dessusdiz avoit promis de les souscourir, oyant et véant ycelui assault multiplier, eut voulenté de y aler à tout sa puissance. Mais pour les empeschemens que lui bailloient et povoient faire ses ennemis, il eut conseil de lui entretenir en ordonnance de bataille pour eschever toutes malvaises adventures qui y povoient survenir. Si se commença entretant le jour à passer. Et adonc ledit mareschal de Boussac, le conte de Vendosme et les aultres capitaines François se boutèrent dedens la ville de Compiengne, à tout leurs gens, où ils furent receus à grand joye, jà soit chose que en ycelle ville fussent moult constrains de famine, et que pour ceste nuit convenist à la plus grand partie souffrir grand disette de vivres. Nientmains, pour la bonne aventure qu'ilz avoient eue contre lesdiz asségans, prinrent tout en gré, et eulx resbaudissant menèrent grand leesce les ungs avec les autres, au surplus espérans de rebouter leurs ennemis arière d'ycelle ville. Et mesmement firent hastivement uug pont de batiaux et d'aultres habillemens, par lequel ilz passèrent, et de fait alèrent assaillir une petite bastille sur la rivière, dedens laquelle povoit avoir de quarante à cinquante combatans, tant d'arbalestriers Genevois, Portingalois et d'aultres brigans d'estranges marches, comme de Boulenois et d'autres lieux. Laquelle bastille fut assez briefment subjugée et conquise, et tous ceulx de dedens mis à mort, réservé ung routier de Boulenois, raide et appert homme d'arme, nommé Kanart, qui estoit leur capitaine. Si fut prins et mené prisonnier dedens Compiengne, avec les aultres.

  Durant lequel temps, Aubelet de Folleville et ses gens, qui tenoient la tierce bastille sur la rivière, doublant estre prins d'assault comme les aultres, boutèrent le feu dedens, et se retraisent ès logis des Anglois.

  Si fut par lesdiz François livrée grande escarmuche à la quarte bastille du bout du pont, laquelle estoit grande et puissant durement. Si la tenoit messire Baudo de Noyelle. Mais pour la force d'ycelle et pour la grande deffence de ceulx de dedens, qui estoient une grosse compaignie de combatans et bien pourveus d'artillerie, ils n'y porent rien faire, et se retraisent pour ceste nuit dedens leur ville.

  Après ce que tous les François furent entrés en ladicte ville de Compiengne, comme dit est, et qu'il estoit desjà bien tard sur le vespre, le conte de Hontiton, anglois, et messire Jehan de Luxembourg, véant clèrement que pour ce jour ne seroient point combatus de leurs adversaires, se mirent ensamble, avec eulx grand partie de leurs capitaines, pour avoir advis sur ce qui estoit à faire et pour scavoir comment ilz se pourraient conduire. Si fut conclud entre eulx, que pour ycelle nuit ils se retrairoient en leurs logis et coucheraient tous armées, et à lendemain se metteraient sus en bataille devant ladicte ville, pour sçavoir se leurs dessusdiz adversaires se vouldroient combatre, espérans que bonnement ne se pourroient tenir si grand nombre dedens la dessusdicte ville, sans yssir, attendu que tous vivres, comme dit est, y estoient exilliés. Après laquelle question, s'en retourna ledit conte de Hantidon et ses Anglois en son logis de Venette, et promist de bien faire garder le pont, adfin que nuls de leurs gens s'en peust aler sans congié. Et messire Jehan de Luxembourg se retraist aussi, à tout ses gens, en son logis à Royaulieu, et commist à faire bon guet. Mais en celle propre nuit y eut grand partie de ses gens qui s'emblèrent de sa compaignie secrètement, et se prindrent à eulx desloger sans trompette et eulx en aler où ilz porent le mieulx. Et par espécial en repassa grand partie au pont dessusdit, pour eulx en raler en leur pays. lequel pont, comme il avoit esté promis, ne fut point bien gardé. Et pareillement s'emblèrent aucuns des gens du conte de Hontiton. Et pour tant, ce venu à la congnoissance des capitaines, muèrent ce qu'ilz avoient conclud, est assavoir eulx mettre en bataille devant la ville, et se disposa, ledit messire Jehan de Luxembourg, de lui et toutes ses gens repasser l'yaue, et aler avec ledit conte de Hontiton. Laquelle chose il fist le jeudi, bien matin. Lequel jour, les François yssirent à grand puissance hors de la ville et envoyèrent leurs coureurs en pluiseurs lieux pour sçavoir nouvelles de leurs ennemis. Lesquels coureurs perçurent tantost qu'ilz estoient partis et repassés l'eaue. Si le firent sçavoir à leurs gens, qui de ceste chose eurent grand joie. Si s'en alèrent prestement en grand nombre à l'abbeye de Royaulieu, où ils trouvèrent foison de bons vivres et vins, dont ils furent remplis à grand largesse. Si en firent tous joieuse chière, car il ne leur avoit rien cousté. Et après se assamblèrent la plus grand partie des plus nobles et des mieulx habilliés, et s'en alèrent devers le pont contre Venette, et, sans ce qu'ilz y trouvassent grand deffence, rompirent ledit pont bien avant et le ruèrent en la rivière en plaine vue des Anglois et des Bourguignons, en disant à eulx plusieurs injures et vilaines parolles. Si ne furent plus yceulx François en nulle doubte que Bourguignons, ne Anglois, les peussent grever pour cette fois, puis que ledit pont estoit rompu. En d'aultre part, en ce propre jour, asseyrent tous les gros engiens de ladicte ville contre la bastille de messire Baudo de Noyelle, desquelz la traveillèrent moult fort.

  Finablement, pour briève conclusion, le dessusdit conte de Hontiton et messire Jehan de Luxembourg, avec les plus notables de leur compaignie, voians que par nulle manière ne povoient surmonter leurs adversaires quand à présent, considérons qu'il estoit chose impossible de longuement entretenir leurs gens, se délibérèrent tous d'un commun accord de eulx en aler à Noyon, et de là en leurs propres lieux. Laquelle chose ils firent. Et mandèrent à messire Baudo de Noyelle qu'il boutast le feu en sa bastille, et s'en partesist. Et ainsi le fist il. Si se deslogèrent au vespre et s'en alèrent par nuit, en assez meschant aroy et petite ordonnance, jusques au Pont-l'Evesque, laissant honteusement en leurs logis, en la grosse bastille, très grand nombre de grosses bombardes, canons, veuglaires, serpentines, culevrines et autres artilleries, qui demourèrent en la main des François, leurs adversaires. Lesquelles artilleries estoient au duc de Bourgongne.
Pour lequel département messire Jehan de Luxembourg eut au ceur grand desplaisance. Toutefois il n'en peut avoir autre chose. Si se départirent, le samedi ensuivant (6), lui et le conte de Hontiton, anglois, du logis de Pont-l'Evesque et s'en alèrent à Roye. Et de là, sans entretenement, se retraisent, eulx et leurs gens, chascun en leurs propres lieux et garnisons, dont ilz s'estoient partis. Et pour tant, ceulx qui estoient en la ville de Compiengne, sachans ycelle départie, firent incontinent réédifier le pont dessus l'eaue d'Oise et yssirent à grand puissance de ladicte ville, chevaulchans à estandart déployé, par plusieurs compaignies, courans en divers lieux sur les marches que avoient tenues leurs ennemis, et tout le remanant des fuians qu'ilz trouvoient, mirent à l'espée. Si ardèrent et embrasèrent en ycelle fureur pluiseurs vilages, maisons et édifices, faisans en peu d'espace très grandes cruaultés. Pour lesquelz leurs ennemis eurent grand paour, si qu'à paine les osoient atendre, sinon moult doubtablement, en quelque forteresce qu'ilz se tenissent. Et mesmement, pour la crémeur des dessusdiz, se rendirent à eulx, sans cop férir ne attendre nul assault, les forteresces cy après dénommées. C'est assavoir : Ressons sur le Mas, Gournay sur Aronde, le Pont de Remy, le Pont-Sainte-Maxence, Longueil, Sainte-Marie-la-Ville et le fort chastel de Bretheuil, le chastel de Guermesnil, La Boissière, le chastel d'Ireligni, les Chastigniers, la tour de Verdueil et aulcunes aultres places.

  Dedens lesquelles ilz trouvèrent très grande habondance de biens, et mirent par tout garnison de leurs gens. Dont le pays fut en brief terme moult oppressé et traveillié, et par espécial ceulx qui tenoient le parti des Anglois et des Bourguignons.

                                                 


Source : La chronique d'Enguerrand de Monstrelet - Tome IV (L.Douët d'Arcq - 1860)

Notes :
1 Le 31 octobre.

2 C'est-à-dire : la plupart furent d'avis contraire.

3 C'est-à-dire l'abbaye de la Victoire.

4 Lis. Margny.

5 Il y a ici dans le ms. 8346 un blanc, dont Vérard ne tient pas compte.

6 Le 4 novembre.


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